JUGON LES LACS

La Chouannerie.
Si les habitants de Dinan accueillirent favorablement les idées révolutionnaires, il n’en fut pas de meme dans le reste du pays. La population rurale se rangea plutot derrière les Chouans, dirigés notamment dans la région par un certain Boishardy, harcelant sans cesse les Républicains. En décembre 1794, ils prirent Jugon . Boishardy sera tué en 1795 par les troupes du général Hoche.

L’étang
Long de quatre kilomètres, l’étang de Jugon les Lacs existait déjà dès le 13è siècle. Son rôle était alors défensif puisque la commune était une place forte située sur la route de Dinan à Lamballe. Aujourd’hui sa vocation a totalement changé et le lac sert avant tout les besoins du tourisme. Aménagé, il dispose aujourd’hui d’une plage, d’un centre nautique et de longs sentiers de randonnées.

L’église Notre Dame
Edifiée au 14è siècle et remodelée au 17è et 19è siècles ainsi que la maison Sevoy. Cette dernière, située place du Martray, fut construite en 1634 par Charles Lebec. Sur cette même place subsistent les vestiges des anciennes maisons à pans de bois de la ville. Elles sont reconnaissables à leurs façades très étroites. Les autres habitations sont plutôt de style classique et datent pour la plupart du 19è siècle.

La motte féodale.
Jugon a joué un rôle de tout premier plan dans le penthièvre du 12è siècle. Sise sur la route de Lamballe à Dinan, la cité dut même renforcer son système de défense. Ce qu’elle fit admirablement en utilisant le réseau hydraulique. Dès le 13è siècle, les nombreux ruisseaux entourant la ville furent maîtrisés afin d’alimenter deux vastes plans d’eau. Ils firent de Jugon, un exemple parfait de ville fortifiée par l’eau.

Trois communes réunies.
En 1973, les communes de Jugon, Lescouet-Jugon et Saint-Igneuc fusionnèrent pour donner naissance à Jugon-les-Lacs. C’est aussi à cette période que la ville s’ouvrit véritablement au tourisme en développant ses structures d’accueil et de loisirs.