BERNE

Du fer à l’uranium.
Trouée par le Scorff, belle foret de Pontcallec est riche de roches chaotiques porteuses de légendes, de refuges pour les terreurs d’un autre age, de chapelles, de châteaux et même de mines d’uranium à Nahellec et Périhuec, à l’est de Berné. Au siècle dernier, la foret bruissait de tous les bruits d’une intense activité. On y avait installé une verrerie en 1815 et des forges en 1824, pour lesquelles on faisait venir le minerai par charrettes depuis Gourin, Guidel et Locminé. Les ouvriers, surtout anglais, logeaient au village de Saint-Albaud qui était très animé alors qu’il s’est assoupi aujourd’hui autour de sa chapelle du XVI è.

La conspiration de Pontcallec.
Tout en cette foret semble converger vers le château où vécut Clément de Guer-Malestroit. Le jeune marquis de Pontcallec conspira pour renverser le régent Philippe d’Orléans et porter au trône de France le roi d’Espagne Philippe V ! Il pensait ainsi restaurer les libertés bretonnes face au pouvoir royal. Il fut dénoncé et arrêté par ses trois amis et décapité à Nantes le 4 mai 1720. Le château-fort à brûlé sous la révolution l’édifice actuel date de 1865 par la comtesse de Cossé-Brissac à la suite d’un vœu. C’est un autre vœu qui est à l’origine de l’étrange chapelle du Sacré-Cœur édifiée en 1902 au sommet d’une colline, sur le modèle de sont homonyme de Montmartre.