PLUNERET

La vieillesse de Sophie.
Que n'iriez vous à Plunuret vous recueillir quelques instants sur la tombe de Madame de Ségur ? Elle a enchanté nos jeunes et moins jeunes années avec ses "malheurs de Sophie", son "Général Dourakine", les "Mémoires d'un âne", et la "Fortune de Gaspard" (1817). La comtesse se découvrit écrivain très tard, à 55 ans. Elle passa les dernières années de sa vie au château de Kermadio où vivait sa fille.

La chute des bébés.
Au hameau de Sainte-Avoye, la superbe chapelle édifiée dans les années 1550 conserve son sol en terre battue, le banc des seigneurs de Lesterlin et un jubé en chêne (1554). Les jeunes mariés du lieu avaient coutume de déposer en ex-voto des globes de verre renfermant des couronnes de fleurs. Plus inquiétante, la meule mégalithique posée contre un mur de la chapelle et qui passait pour l'embarcation sur laquelle Avoye franchit la Manche, était l'objet de pratiques frisant l'infanticide. On y laissait tomber les nouveau-nés d'une hauteur d'un mètre environ pour s'assurer de leur "résistance".