PONTIVY

La lampe perpétuelle.
Trois dates ont marqué l'histoire de Pontivy :

685, lorsque saint-Ivy, un moine anglais, fonde la cité avant de s'en aller mourir à Saint-Yvy près de Quimper. Une petite chapelle lui est consacrée face à la basilique.
1696, lorsqu’une épidémie mystérieuse décime la population. Les médecins sont impuissants. Le 11 septembre, les habitants font le vœu, si le fléau cesse, d'offrir à la Vierge, une lampe d'argent qui brûlera à perpétuité dans la chapelle consacrée à saint-Ivy. L'épidémie cesse aussitôt et la lampe est allumée le 12. La chapelle devient basilique Notre-Dame de la Joie, but d'une fameuse procession qui a lieu le 12 septembre ou le dimanche qui suit. La statue miraculeuse de la Vierge est dans le collatéral gauche, et la lampe perpétuelle est suspendue à la voûte.
1805, lorsque Napoléon décide de créer au sud une cité moderne dont la première pierre est posée le 12 août 1807. Pontivy devient quelque temps Napoléonville. Aux ruelles sinueuses de la ville médiévale proche du puissant chateau-fort des Rohan, s'oppose donc la cité impériale aux rues tracées au cordeau et aux imposants bâtiments publics.

Un chef d’œuvre caché.
A 3 km au sud-est de Pontivy, sur la D 179, la chapelle Notre-Dame de La Houssaye est un joyau trop méconnu. Edifiée par les Rohans à partir de 1435, elle abrite des oeuvres prestigieuses, notamment un retable en calcaire polychrome du début du XVIè S. sur lequel une centaine de personnages participent de la Passion du Christ. D'autres statues précieuses représentent le martyre de sainte Apolline à qui l'on brise les dents, et une Pietà du XVIè S.