TREBRY
Le sommet des Côtes-d'Armor Le Mont Bel-Air, point culminant des Côtes-d'Armor (339 mètres), lieu de pique-nique agréable d'où l'on découvre la baie de Saint-Brieuc et la région de Loudéac. Jadis consacré au culte de Bélénos, dieu celtique du Soleil, ainsi qu'en attestent les huit allées partant de la clairière circulaire centrale où se trouve la chapelle Notre-Dame du Mont-Carmel. Le 18 octobre 1852, une statue ancienne de la Sainte Vierge, provenant de la cathédrale de Saint-Brieuc, fut installée dans l'observatoire des géomètres et la chapelle fut élevée aussitôt. Elle est en forme de croix grecque comportant une lanterne octogonale entourée de quatre branches. L'inauguration du monument de Notre-Dame de la Paix, érigé à l'intérieur, eut lieu le 21 juillet 1895. Le pardon annuel a lieu le 16 juillet. Le site a fait l'objet d'une réhabilitation complète de 2002 à 2004.
Recensement de l'age néolithique dans la commune.
Trébry possédait deux DOLMENS suivants les écrits des auteurs anciens, que sont G. de La CHENELIERE et G. du MOTTAY. Voici dans un premier temps ce qu'ils en disent :
G. du Mottay :"Dolmen de la Ville Valin, composé de quatre supports, deux de chaque coté et d'une table de 2,50 m de long sur 2 m de large. Il a été fouillé en 1868, et on y a retrouvé une hache polie en fibrolite, d'une conservation remarquable (Mgr l'Evêque)
... "Autre dolmen renversé près de "Grignardais".
E. de La Chenelière : "Dolmen de la Guinardais, situé en ce lieu-dit, à environ 2m au dessus de la terre ; Il se trouve sur un sol naturel. Il est orienté du côté Nord et est formé d'une seule chambre rectangulaire, sans vestibule. La seule dalle qui sert de recouvrement est supportée par deux pierres. Le monument est en mauvais état. Cependant rien n'indique qu'on y aitt pratiqué des fouilles."
Actuellement, le dolmen du "Carouge" est entouré des villages de la Guignardais, du Vallain, et du Carouge. La Ville Valin de G. Du Mottay était assurément le valain de nos jours et la Grinardais, la Guignardais.
Le dolmen de la Guignardais de la Chenélière est donc celui du vallain de G. du Mottay.
A t-il été fouillé, comme le dit G. du Mottay, où ne l'a-t-il pas été comme le prétend La Chenelière ? Le mystère demeure.
Ce dernier, en effet, avait trouvé un autre dolmen (figurant sur la carte IGN 1/25000) au lieu-dit "Saint-Maudez". En voici la description qu'il nous donne :
"C'est une énorme pierre brute, d'une grosseur extraordinaire, posée sur deux autres enfoncés dans le sol. Ce dolmen est un peu aplati, et la moitié du côté Nord a été brisé.
On y a pratiqué des fouilles, il y a environ 12 ans et l'on y a retrouvé une hache en pierre."
Premier constat : La Chenelière a écrit cela vers 1868 comme celles dont Parie G. du Mottay pour le dolmen de Carouge.
N'y aurait il pas confusion dans l'attribution aux deux dolmens ? Lequel a été réellement fouillé ?
En allant sur place, voici ce que nous avons constaté en Juillet 1986 :
ORIENTATION : N.E (165°N-345°S. de la boussole)
TABLE : Longueur (max) = 4,25 m ;
largeur (max) = 1,10 m
Entre les deux piliers : largeur (max) = 2,30 m.
Dalle de fermeture dans le sol (côté Nord et parlant du côté Ouest) :
l = 1,40 m ; H (au dessus du sol actuel) = 0,35 m
PARTICULARITES Ce dolmen a été inclus dans le talus, la hauteur entre le sol intérieur et le dessous de la table atteignait 0,50 mètres . Le sol intérieur est composé de pierres et de terre. La table est posée à un mètre au-dessus du sol du champ. Il semble donc qu'il n'ait pas été fouillé.
Le côté S.E de la table a été diminué, sans doute, par des carriers (on voit encore des traces de coins).
Lors de la construction, la table n'a pas été posée perpendiculairement à l'axe de placement des piliers.
Ainsi donc le dolmen de "Carouge" ne semble pas avoir été fouillé, comme le faisait remarquer la Chenélière, ce qui ferait du "tas de roches" (comme le disaient certains du coin) de St Maudez, un dolmen (actuellement recouvert d'un tas de bois) !
----------------
La place forte.L'inscription 1579, gravée dans la pierre, date la construction du château de la Touche Tréby, reculé dans les terres au sud de Saint Brieuc.
Le château fut édifié sur les bases d'un ancienne maison forte datant du XVème siècle. Victime des querelles de succession, le château ne sera que très ponctuellement habité et même abandonné au XVIIème siècle. Colombier, tours, douves, boulangerie ont en partie ou totalement disparu. Une véritable restauration n'est entreprise qu'à partir des années 1880 pour rendre à cette élégante demeure toute sa splendeur...
L'enceinte du château est percée d'un étrange double porche, autrefois équipé d'un pont levis... Des tours d'angle à la toiture ventrue, il n'en reste qu'une... Les mêmes d'un diamètre restreint sont accolées au corps de logis qui se dévoile au fond de la cour d'honneur une fois passé le porche d'entrée. De chaque côté, les ailes du bâtiments referment la cour en forme de "U".
Construction austère en pierre grise, aux toitures noires et aux fenêtres petites et comptées, le château n'en est pas moins accueillant, inspirant force et sécurité... il ne se visite qu'en été...
7 moulins à eau sont signalés sur la commune de Trébry :
- Moulin au Comte : Signalé en 1406 (n'est plus en activité) ;
- Moulin de la Ville Ouessio : Signalé en 1610 (???) ;
- Moulin des Porées : en ruines ;
- Moulin de la Ville au Lard : n'est plus en activité ;
- Moulin Besnard : n'est plus en activité ;
- Moulin de Boucquet : en ruines ;
- Moulin de Fournet : n'est plus en activité mais en état de fonctionner.
Château de la Touche-Trébry