LANVALLAY

Cette paroisse de l'ancien évêché de Dol dépendait à l'origine de la paroisse mère de Pleudihen. Au XIIe Siècle, elle se nommait "Lanvalei", puis "Lanvalay" avec un seul "L". Ce n'est qu'au XVIIe siècle qu'apparaît le second "L". Mais les deux orthographes se rencontre jusqu'au début du XXe siècle.

Cette commune a élu son premier Conseil municipal en 1790. Mais la paroisse existe, sur la colline rive droite de la Rance dès le VIe Siècle, autour de l'Ermitage du moine BALAO (ou BALAY), venant de Landevennec. Sanctifié par la "Vox Populi", il fut enterré dans l'église qui devint le centre d'un bourg d'artisans, entouré de fermes
A partir de l'An Mil, un autre bourg plus important s'étendit autour du "Prieuré Bénédictin de la Madeleine du Pont", fondé par des moines Bénédictins, au croisement d'un fond d'estuaire et d'une grande voie terrestre. La paroisse s'organisa alors autour de cette double entité. Le clergé Séculier au bourg haut, le clergé Régulier au Port. La construction du viaduc (1846-1852) et l'arrivée à Dinan du chemin de fer (1879) faciliteront le déplacement des Cotissois et développeront les activités économiques et commerciales.

La commune de Lanvallay (1460 Ha) possède de nombreux sites, points de vue et monuments ruraux, citons la rue Anne, le Mont-en-Va, Landeboulou, le Bois des Bruyères et le magnifique site de Chantoiseau.