PLUDUNO
Pluduno compte, ou a compté, un grand nombre de demeures que l’on peut qualifier de manoir ou château : le Grand Bignon, le Bois-Bouan, le Bois-Feuillet, le Bosi-Riou, la Grignardais, le Guébriand, Lesquen, la Mettrie-Martin puis Monchoix, le Plessis-Méen, le Plessis-Tréhen, le Pont-Haie, Saint-Aydes, la Touche Richebois, la Ville Guérin, la Ville Varet.
Le château de Monchoix.Bâti en 1759 par le Comte Antoine de Bédée (oncle maternel de Châteaubriand) pour remplacer la Mettrie-Martin, (XVè). La même famille y habite depuis presque quatre siècles. Le souvenir de Châteaubriand y reste vivant, sa chambre ayant été conservée intacte.
Le manoir du Bois-Riou.On y conserve un magnifique cadran solaire en ardoise aux armes de Gouyon-Matignon. Blasons et poutres monumentales.
Le manoir du Bois Feuillet (XVè).Le manoir est pourvu de tours rondes et d'une cour close. A l’angle Nord-Est, une tourelle avec tourillon renferme un remarquable escalier de pierre. C’est dans les ruines de ce château que l’on découvrit en 1881 le « trésor de Pluduno » (pot contenant plusieurs monnaies anciennes datant des XIè, XIIè, XIIIè : Louis XII le Gros, Philippe II, Louis VII, Jean Ier de Bretagne, Herbert, Comte du Mans, Martin de Tours, Charles d’Anjou et Alphonse de Toulouse).
Le manoir de Guébriant (XVème siècle).Ancienne place forte, protégée par un étang et entourée de douves autrefois profondes. Il ne reste aujourd’hui que quelques éléments insérés dans la construction : une porte ogivale, un cadran solaire, une inscription sur une pierre (« Céans fet bon visités car y ha à boire et à manger »).
Le manoir du Plessis-Méen (XVIIème siècle).
Vraisembleblement Plessis-Méven à l’origine, remarquable site. Reconstructions et restaurations faites à plusieurs époques. On y trouve un colombier et un étang et l’on peut y admirer une cheminée sculptée de toute beauté. A voir également, le porche.
Le manoir de la Ville-Guérin (XVème siècle).Belle demeure bâtie en plusieurs étapes. Elle renferme une curiosité originale : une cour avec cinq niches en pierre insérées dans des murs pour les chiens de meute. La boulangerie comporte deux four : l’un pour le pain des hommes, l’autre pour celui des chiens. Blasons très bien conservés.
- Les chapelles -La chapelle Saint-Roch.La première chapelle Saint-Roch avait été vendue et démolie puis reconstruire à son emplacement initial en 1833. Saint-Roch est le patron des pèlerins, et sa présence à Pluduno témoigne vraisemblablement du pèlerinage du Tro-Breizh. Il porte sur lui les insignes du pèlerin. Atteint de la lèpre, il fut sauvé par son chien qui vint lécher ses plaies et lui apporter un pain.
La chapelle de la Ville-Guérin (XVIIè).Dédiée à Saint-Antoine. Enchâssée dans son écrin d'arbres, il s'en dégage une impression évoquant le romantisme, bien rendue par le dessin de Didier Méheut.